William Banes.

Nom : Banes

Prenom : William

Âge : 17 ans

Sexe : Masculin

Petit Boulot : //

Caractère : Je suis un être calme en apparence mais il ne faut pas s’y fier. Je suis plutôt insolent… Je suis personne lunatique qui sait contrôler habilement ses sentiments et qui garde un contrôle total de lui et de ses réactions et ce peu importe la situation. Mais la partie prédominante en moi est celle froide, placide... Je suis blasé de tout et je paraît toujours s'ennuyer ferme... limite endormit pourtant mes réactions sont vives et je suis attentif à tout ce qui m'entoure même ce qui est a priori sans importance... Mais je ne suis pas pour autant puéril, je ne l’ai d’ailleurs jamais était. Au contraire, je suis extrêmement intelligent et réfléchit. Je détéste attendre, et n'aime pas faire attendre les autres. J'aime très peu de chose, et hais beaucoup de chose.

Physique : Je suis un homme de taille plutôt grande de cent quatre vingt dix-huit centimètre de haut, des épaules larges et un corps musclé. Mes cheveux sont de couleur sombre, souvent coiffé en bataille.
La chose qui attire le plus souvent les gens se situe au niveau de mes yeux. Des sourcils sombres à l’instar de mes cils et le contour de ses yeux. Cette particularité me donne cet air ténébreux que j'affiche souvent en fronçant des sourcils. J'ai des yeux marron très foncés.
Mon visage étant assez ordinaire. C’est d’ailleurs de ma voix grave et étrangement reposante que je réconforte les gens et les manipules. Je suis peut être un meneur d’homme, un chef, mais je préfère la discrétion à l’exposition.
Généralement, je me vêtit d’une simple chemise, souvent claire, et d’un jean.
Que peut-on dire d'autres à mon sujet ?

Histoire : Ma vie... Quand je me lève, parfois, je me demande ce que je fais à cet endroit. A chaque fois… J’ai le sentiment de rater quelque chose… J'ai mal au coeur, mais d'une certaine manière j'ai de la chance... Beaucoup de chance.
Mais reprenons depuis le début.

Je suis né à Belfast, dans cette partie de l'Irlande que réclament encore les impérialistes britanniques et leur gouvernement soi-disant républicain. Mon père était instituteur, ma mère musicienne. Tous deux étaient irlandais. Ils étaient doux, justes, généreux.
Oui, j'ai vraiment eu une enfance dorée. Nous étions pauvres mais heureux, au sein d'une petite famille unie.
Tout allait bien pour moi. Je me souviens encore de ma soeur Moïra courant dans les prairies pour aller écouter le chant d'Obéron et de ses elfes et lutins dans les hautes herbes. Elle avait deux ans de plus que moi, et je n'avais qu'admiration pour elle. Nous avons grandi côte à côte, et je n'ai eu que tardivement conscience que de grands débats idéologiques se déroulaient dans notre chambre, avec son ami Juda O'Leary et d'autres... Moïra avait intégré le Sinn Féin, la branche politique de l'I.R.A.
Quand j'avais seize ans, elle a déménagé dans un appartement en ville, pour aller à l'université. C'est seulement là que j'ai pris conscience que les paquets que je lui amenais en vélo de la part d'O'Leary n'étaient pas que des mots tendres et des chocolats... Mais ça ne me déplaisait pas, au fond, d'aider l'armée révolutionnaire.
Oui, je pensais vraiment aider ma nation... Peu à peu, je me suis retrouvé impliqué dans un tas de petits trafics, et j'ai connu des tas de gens plus ou moins fréquentables. Mais je n'oubliais pas pour autant les sages paroles de mes parents, et j'obtenais les prix d'excellence en littérature, musique et histoire, au collège.
Le bonheur s'est arreté un vendredi de l'an dernier. Les bobbys’ Anglais sont venus un jour chez mes parents pour les arrêter. Ils ont déclaré que ma soeur était une terroriste, et qu'elle avait tenté de s'enfuir quand la police britannique avait fait une descente dans son appartement suite à la dénonciation d'un de ceux qu'elle pensait son ami. En accord avec les consignes du nouveau gouvernement, les policiers Anglais ne prenaient plus de pincettes avec les terroristes de l'I.R.A. Ils avaient tiré.

Moïra était morte.

Ma douleur fut telle que je ne compris même pas que mes parents étaient emmenés en prison avec moi. Malgré ma colère, ou grâce à elle, j'eu la force de nier tout ce qu'on voulut me faire endosser, conformément à ce que Moïra et Juda m'avaient appris.
Ils cessèrent de m'interroger après plusieurs jours. Faute de preuve, et vu que j'étais encore mineur quelques mois, ils me relâchèrent. Pas mes parents. Eux sont encore en prison.

Je fus placé chez ma vieille et riche tante Seana. Une mégère anglaise de Lincoln avec qui je n'avais rien de commun. Ce furent des semaines d'horreur, pour elle comme pour moi je pense. Je ne pus même pas aller à l'enterrement de ma soeur... Au final, ma mégère de tante ne voulait pas entacher l'honneur de sa famille, et au vu de mes bonnes notes, elle chercha une école et surtout un pensionnat où m'envoyer.

Elle choisit, le pensionnat de Riyoma, au Japon, sachant que j'aimais fortement la culture Nippon. Je me perfectionnais dans la langue tant bien que mal...